Méditation de la Pierre de Fondation de Rudolf Steiner et les désastres du 20e siècle -P Selg
Méditation de la Pierre de Fondation de Rudolf Steiner et les désastres du 20e siècle -P Selg
– 1. « L’humanité est fortement possédée par les puissances du mal, par l’amour pour le mal… »
– Les désastres du 20e siècle
– 2. « Dans le danger, ce rythme unique en son genre donne réponse à tout… »
– La méditation de la Pierre de Fondation
« Quand on regarde aujourd’hui le monde, on y perçoit une quantité énorme de substance destructrice. Des forces sont à l’oeuvre qui font pressentir vers quels abîmes chemine la civilisation occidentale », déclarait Rudolf Steiner le 1er janvier 1924 lors de la refondation de la Société anthroposophique à Dornach, près de Bâle. À l’occasion de cette assemblée, il donna à ses élèves, les membres de la Société nouvellement fondée, la Méditation de la Pierre de Fondation. Avec et à partir de cette substance spirituelle, leur dit-il, vous devez travailler et agir dans le monde, environnés de forces de destructions et de catastrophes.
L’étude de Peter Selg montre quelle formidable force de redressement de l’être humain émane de cette Méditation. En elle vit cette « idée de l’humain » qui, selon Elie Wiesel, est morte à Auschwitz, et qui est la quintessence de toute l’anthroposophie.
« Le monde a avancé, et les hommes n’ont pas encore suffisamment progressé dans leurs pensées et leurs sentiments. C’est pourquoi les pensées et ce qu’on ressent ne suffisent pas pour vraiment pénétrer la nature du monde et organiser harmonieusement le travail de l’humanité. Celle-ci sera condamnée à développer de plus en plus le chaos dans la vie sociale et à semer de plus en plus de germes de guerres à travers le monde si elle ne peut trouver par le sentiment la place à tenir dans l’accord avec le cosmos, afin d’en imprégner tout ce qu’on fait. À l’avenir, on ne pourra diriger ni usines, ni écoles, si l’on ne développe pas des concepts adaptés aux grandes tâches de l’univers, des tâches déjà prévues pour aujourd’hui, mais dont les hommes n’ont pas tenu compte, et c’est pourquoi la catastrophe s’est produite. »