Descente dans les Couches de la Terres : Von Halle, Judith, 147 p,
Descente dans les Couches de la Terres : Von Halle, Judith, 147 p,
Sur le chemin d'initiation anthroposophique
Que signifie « descendre dans les couches de la Terre » ? On entend par là tout d’abord le chemin frayé par le Christ dans les couches spirituelles de la Terre entre Sa mort sur le Golgotha, le Vendredi saint, et Sa Résurrection, le matin de Pâques. L’homme descend après sa mort dans les profondeurs spirituelles de la Terre, cet organisme où il découvre le passé, le présent et l’avenir et, en particulier, le karma non résolu de l’humanité, inscrits dans ses couches comme en une chronique vivante. Ces couches gardent non seulement la trace des actions humaines, mais aussi celles des puissances adverses Lucifer, Ahriman et les asura. Le Christ a pour sa part aussi affronté l’Anti-Christ, cette entité puissante vouée à faire échouer les projets des dieux bienveillants. S’appuyant sur la conférence de Steiner du 16 avril 1906 (GA 96, La science de l’esprit, une source d’impulsions pour la vie, Éditions Novalis), Judith von Halle décrit ces neuf couches de la Terre et illustre le combat du Christ affrontant l’entité soratienne pour sauver le moi de l’homme et l’avenir de l’humanité. Elle met ainsi en lumière le sens des trois tremblements de terre intervenus lors de la mort du Christ et la signification symbolique de la coupe du Graal. Grâce à cet acte du Christ, l’homme peut s’engager sur ce chemin d’initiation qui lui permet de pénétrer dans les neuf couches de la Terre, que Judith von Halle met en parallèle avec les sept degrés de l’initiation. En effet, l’homme peut pénétrer dans ces couches de la Terre, pendant sa vie déjà, grâce à la science de l’esprit et à l’initiation. Il apprend alors que, « par chacune de ses actions intérieures et extérieures, il participe lui-même à ce karma des mondes et de l’humanité qu’il découvre inscrit dans cette chronique de la Terre. Il se voit ainsi impliqué, avec toutes les autres âmes humaines, dans une responsabilité collective à l’égard du devenir du monde. » (p. 30)
438 pages.