Considérations sur l’histoire contemporaine

Le karma de la non-véracité

C’est le 24 décembre 1916, le soir précédant la nuit de Noël ─ en plein cœur de la Grande Guerre ─, que Rudolf Steiner continua la série de conférences qu’il avait commencée le 4 décembre et interrompue le 18 décembre. Ces conférences ont été publiées en français aux Éditions Novalis dans le tome 1. Voici dans ce tome 2 la suite de ces conférences : Elles vont du 24 décembre 1916 au 8 janvier 1917 et sont empreintes de cette atmosphère de Noël.

À cette date, l’humanité avait déjà derrière elle deux ans et demi d’ « épreuves de guerre », avec ce que cela comporte de fatigue, d’angoisse, de privations et de souffrances ; et de ces épreuves, il lui en restait encore beaucoup devant elle. Cette guerre que l’on avait espérée « rapide comme l’éclair » s’éternisait, s’enlisait, même, et l’espoir, l’enthousiasme des débuts n’étaient plus que de lointains souvenirs.

Pour les âmes inquiètes de ces évolutions difficiles à comprendre, Steiner expliqua alors des données importantes : elles relevaient, par exemple, de l’histoire mythique, mais aussi de l’histoire contemporaine.
Non seulement de nombreuses données mythiques sont élucidées, mais l’histoire plus récente devient aussi plus parlante : Quelle fut l’action des « communautés grises » ? Quels rapports y avait-il entre le puritanisme et l’impérialisme britannique ? etc.
Ces conférences apportent des éclairages précieux sur l’histoire de la conscience de l’humanité en ce tournant important de la guerre de 1914-1918.